On inscrit le numéro et le libellé de la compétence.

X de Y

Puisque certaines des compétences peuvent être développées dans plus d'un cours, on précise la position dans la séquence des cours qui traitent de ces compétences. Par exemple, une compétence est enseignée dans une suite de 3 cours et on rédige le plan-cadre du deuxième cours : on indique alors 2 de 3.

On indique la famille de compétence à laquelle la compétence appartient. On fait de même pour l'axe de formation.

On retrouve ces informations dans les documents de conception du programme.

Niveau taxonomique de la compétence (globale)

On indique le niveau taxonomique de la compétence qui a été déterminé par l'équipe-programme lorsque celle-ci a interprété chaque compétence du devis de formation lors du processus d'actualisation du programme. Vous trouverez ce niveau taxonomique dans les documents de conception du programme [1].

Dans le cas où cette démarche n'a pas été effectuée, l'équipe-programme doit interpréter la compétence pour déterminer le niveau taxonomique puisque celui-ci détermine le niveau de maitrise attendu de la part des étudiants lors de la situation d'évaluation certificative finale.

Le Guide de conception et de production d'un programme [2] du Ministère de l'Éducation du Québec précise que la formulation d'un énoncé de compétence respecte des règles d’écriture. Chaque énoncé :

• est concis et explicite;
• utilise les niveaux taxonomiques appropriés;
• se compose d’un verbe, à l’infinitif, qui décrit l’action à exécuter dans son ensemble
• se compose d’un complément d’objet direct, qui précise le résultat attendu (produit réalisé ou service rendu).

Le choix du verbe de l’énoncé est effectué en utilisant des taxonomies reconnues.

En effet, le verbe est choisi en fonction du domaine (domaine cognitif, affectif ou psychomoteur) dont la compétence relève et par conséquent, de la taxonomie appropriée.

Consultez le site taxonomies.csimple.org [3] pour en savoir davantage sur les taxonomies.

Note

Une équipe-programme pourrait décider d'utiliser une autre taxonomie que que Bloom révisé dans le domaine cognitif pour décrire les différents niveaux de développement atteints par les apprenants en fonction du contexte particulier d'un programme de formation.

On recopie ici le contexte de réalisation que l'on retrouve dans le devis de formation reçu du Ministère de l'Éducation.

On peut ajouter au contexte en fonction de la situation particulière dans laquelle se trouve le programme (appareils, logiciels, orientations locales, profils locaux de formation, etc.).

Également, on peut apporter des précisions sur le contexte en fonction du thème de la session, des particularités locales du programme, des procédures et stratégies de travail visées ou des attitudes à développer.

On peut préciser où le contexte est vu, qu'il soit repris du devis de formation ou qu'il soit local :

• dans ce cours;
• dans un autre cours;
• simultanément dans un autre cours.

Les éléments de compétences sont tirés du devis de formation.

*** Commentaires sur l'ordre, niveaux taxonomiques...

Les critères de performance sont tirés du devis de formation.

*** comment sont écrits les critères

Si le développement de la compétence est réparti dans plusieurs cours, il faut indique si l'élément de compétence est vu dans ce cours.

Dans le cas où l'élément de compétence est vu dans un autre autre ou simultanément dans un autre cours, on indique le cours.

On indique le niveau taxonomique de chaque élément de compétence.

Ce niveau détermine le niveau taxonomique des activités d'apprentissage lié à l'élément de compétence.

On fait la liste des éléments de contenus qui seront travaillés dans le cours.

Si le contenu fait parti d'un vaste ensemble, il faut fournir suffisamment d'informations pour identifier clairement les frontières de qu'il y a à voir dans le cadre de ce cours. Lorsque la liste des contenus à étudier est suffisante et explicite, il est plus facile d'assurer une juste progression des apprentissages, et ce, sans chevauchements non désirés entre les cours.

On précise les savoir-faire dans le format suivant :

Nom d'une action - Objet sur lequel s'exerce l'action - contexte particulier ou objectif.

Le nom de l'action est choisi en fonction du niveau taxonomique des savoir-faire qui doit être visé dans le cours. Exemples : identification, conception, analyse, etc.

On nomme sur quoi doit s'exercer l'action en précisant si nécessaire un contexte et / ou le but visé à cette étape de l'apprentissage, de façon à que l'élève puisse évaluer la qualité de son travail en regard des critères de performance.

Exemples :

• Identification des pratiques de manipulation de l'équipement afin de le protéger de l'électricité statique.
• Application de procédures de vérification de l'installation (raccordements, etc.) à partir d'une liste de vérification.
• Identification juste des services et des processus actifs qui utilisent des ressources de l'ordinateur à l'aide du gestionnaire de tâches .

Indiquez l'attitude que devrait développer et adopter l'élève pour exécuter les procédures indiquées dans la section des savoir-faire.

Exemples :

• Souci des règles de sécurité applicables.
• Souci de la protection des équipements.

Documents produits lors de la conception du programme suite à la révision du devis de formation du programme. Ces documents sont généralement disponibles dans les dossiers du département et auprès du SRDP.

Élaboration des programmes d'études techniques, Direction générale de programmes et du développement.

Site du SRDP sur les taxonomies des domaines cognitif, psychomoteur et affectif :

taxonomies.csimple.org.